Aujourd’hui, aller au supermarché et faire les courses relèvent de la torture pour le compte bancaire. Il faut concilier bons petits plats, mini prix et cuisine rapide. Est-ce difficile ?
Oui car il n’est pas évident de se mettre devant les fourneaux après une longue journée de travail. Voici quelques astuces pour cuisiner moins cher.
Les soupes
Faire une soupe l’hiver c’est indispensable pour se réchauffer. Tout le monde n’aime pas la soupe à cause de sa connotation « petite grand-mère au coin du feu ».
Moi j’aime cette connotation et j’en fais régulièrement. Dans la soupe, on met ce que l’on veut : carottes, courges, tomates, bettes, poireaux, choux, navets, rutabagas…
Pour la rendre plus onctueuse, vous pouvez ajouter deux cuillères à soupe de crème fraiche épaisse. Idées de recettes : soupe aux oignons, soupe au potimarron, soupe par couleurs : orange, verte, blanche… Vous pouvez y ajouter des croûtons de pain grillés et beurrés.
De plus, la soupe est le plat familial par excellence même le bébé de 6 mois peut goûter quelques cuillères.
Les plats familiaux
Steack frites, pâtes bolognaises, rôti de dinde – pommes de terre, saumon – haricots verts, les endives roulées aux jambon, la tartiflette… et j’en passe, sont des plats familiaux.
Vous pouvez acheter des surgelés : légumes, poissons. Toutefois, évitez les pizzas et autres plats tous faits qui sont assez onéreux dans les magasins.
Un plat tout simple que les enfants aiment : c’est la viande panée. Vous allez me dire les cordons bleus et autres c’est cher et pas très bon.
Certes, mais il faut paner sa viande soi-même : on prend des aiguillettes de poulet, on enlève les nerfs, on trempe la viande dans un œuf battu puis on roule la viande dans la chapelure. Vous ajoutez de la purée et des carottes voire une purée de carottes et le tour est joué.
Les viandes les moins chères restent le porc, la dinde et le poulet. Le bœuf, le lapin, le veau ou (pour les plus téméraires) le cheval restent des viandes excellentes (sauf que je ne mange ni lapin ni cheval, en raison de mes convictions « animales ») mais onéreuses.
Il est important de manger de la viande rouge, cela apporte des nutriments à l’organisme.
Les œufs, il y a de multiples façons de les cuisiner en omelette, en œufs brouillés, pochés, à la florentine, sur le plat. Même s’ils sont peu onéreux, il ne faut pas en abuser. Sinon, gare au cholestérol !
Les légumes peuvent être pas réellement chers à condition de les acheter soit en promotion soit certains marchés où les prix restent très abordables. Cuits à l’eau, en gratin, au wok ou à la poêle, les légumes restent bons pour la santé.
Récemment, j’ai testé une recette : le crumble de légumes. J’ai adoré : vous cuisez à l’eau haricots verts, carottes, brocolis (coupez-les en petits dés avant de les cuire de préférence). Une fois cuits, vous les placez au fond d’un plat.
Ensuite, vous préparez votre pâte comme un crumble sucré : vous roulez des petits morceaux de beurre dans la farine à laquelle vous ajoutez la botte secrète : le parmesan, vous les émiettez et les placez sur les légumes. 30 minutes de four à feu moyen, le tour est joué !
Les gâteaux maison
Des petits douceurs pas chères, on craque. Les gâteaux comme le moelleux au chocolat, au citron et ou encore quatre-quarts breton sont consistants et bons pour le porte-feuilles.
Votre cellulite ne dira pas la même chose. Les tartes sont peu caloriques et pas chères du tout : de la pâte, un ou deux fruits et le tour est joué.
Les yaourts maison
J’ai reçu en cadeau une yaourtière. Je fais des yaourts maison souvent. Au café pour l’homme, nature ou chocolat pour moi et au lait premier âge pour le bébé, il existe bon nombre de parfums et de possibilités : fruits, confiture, miel, purée de châtaignes.
On peut opter pour le lait demi écrémé ou entier (avec ce dernier, les yaourts prennent mieux et sont plus solides) ou encore au lait de chèvre. C’est délicieux mais le litre de lait de chèvre est assez cher.
Et vous, vos économies culinaires, vous les faites comment ?
