La violence prend aujourd’hui plusieurs formes, mais qu’elle soit physique ou verbale, celle-ci n’a pas lieu d’exister. Il est donc primordial de mettre en place des moyens pour prévenir celle-ci.

Nous évoquerons ici la violence de genre, les violences sexistes en temps de pandémie et les moyens pour lutter contre celles-ci.

Violence de genre

Qu’est-ce que la violence de genre ?

La violence de genre est une agression orientée envers les personnes en raison de leur sexe.

Le rapport de force exercé par les hommes, depuis des millénaires, fait que ce genre de violence est souvent à l’encontre des femmes et des filles, ou à l’encontre de minorités sexuelles. Aussi appelée « sexospécifique », elle peut être physique (coups, féminicides, …), psychologique (menaces, insultes …), économique ou sexuelle (viols, attouchements, …).

Elle touche tout le monde, peu importe l’âge, l’origine ou la situation personnelle. Elle se produit souvent à la maison mais aussi dans la rue, à l’école ou au travail.

Formes de violence à l’égard des femmes

L’Organisation Mondiale de la Santé indique que, dans le monde, 35% des femmes auraient subi des violences au cours de leur vie, soit 1 femme sur 3.

Si ces violences mènent parfois à la mort, les mots et les humiliations ont également un impact réel. Avec l’avènement des réseaux sociaux, elle devient plus puissante en banalisant certains propos ou comportements. Grâce à son analyse sur la violence verbale, les spécialistes en linguistique de Babbel a mis en exergue différents aspects qu’ils développent dans un article point par point, dont les suivants :

  • les expressions sexistes restent monnaie courante au travail. Lorsqu’on entend que les femmes arrivent à « décrocher un job en usant de leurs charmes », on assiste clairement à une discrimination de genre. Aussi présente au sein du domicile conjugal, celle-ci peut prendre la forme d’interdictions ;
  • les médias jouent également un rôle important en présentant des féminicides comme de simples crimes passionnels, en mettant en avant des titres racoleurs, ou en invoquant une attitude de la femme pour justifier l’acte ;
  • les chansons peuvent elles aussi être sexistes, ce qui ne les empêchent pas d’être très populaires comme « Je ne dirai rien » de Black M ou « Under my Thumb » des Rolling Stones.

La violence sexiste en temps de pandémie

La pandémie de Covid-19 a favorisé les violences sexistes, en raison d’un confinement prolongé qui a augmenté les tensions au sein des ménages.

Fight sexism

D’ailleurs, les appels aux centres de lutte contre les violences domestiques ont connu une forte hausse alors que les conditions sanitaires actuelles rendent difficiles les soins qui pourraient être apportés aux victimes.

De nombreuses initiatives privées ou publics ont été mises en place depuis plusieurs années, mais l’utilisation s’est accrue en cette période particulière. Certains systèmes ont même été renforcés comme le dispositif mis en place en pharmacie en France ou le système de code en Espagne.

Comment prévenir et éduquer pour éviter la violence de genre ?

La prévention commence dès l’entrée en milieu scolaire. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé un certain nombre de mesures comme :

  • la mise en place obligatoire d’un module de formation sur l’égalité des sexes, pour les personnels de l’éducation nationale ;
  • l’organisation d’un conseil de vie, sur l’égalité en milieu scolaire, au sein des collèges et des lycées, une fois par an ;
  • la diffusion d’un guide sur les violences au sein des familles et d’un document de signalement ;
  • l’intégration de la prévention des violences conjugales pendant le service national universel.

Le Conseil européen a également une implication non négligeable dans cette cause avec la mise en place de normes et d’activités de prise de conscience.

Peu à peu, on remarque une prise de conscience collective non négligeable. Espérons donc que dans un futur proche de vraies mesures seront mises en place pour faire disparaitre les violences de genre. En attendant, c’est à nous d’en parler, de relayer les informations et de dénoncer.

Courage les filles !