Etre locavore, vous connaissez ? Moi, j’essaye dans la mesure du possible, d’être locavore. Je ne suis ni une croqueuse d’hommes ni une dévoreuse de tartines de nutella. Je consomme des fruits et légumes locaux de saison. Beaucoup de personnes, consciemment ou pas, rejoignent ce mouvement pour des raisons diverses.

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  • Ecologie
  • Et oui, les fruits et les légumes qui ont traversé le monde dans des chambres froides, quitte à perdre leur goût, n’ont pas la côte. Manger des mirabelles en plein mois de février ou des fraises ou de melon à Noël, ça représente un coût (aïe la barquette à 30 euros le kilo). Les fruits ont traversé les mers et les continents et au niveau transports, combien de litres d’essence ont été dépensés ? C’est assez effrayant.

  • Goût
  • Certes, les fruits et les légumes ont besoin d’un temps clément pour pousser. En Israël, Australie, Maroc, ils sont inondés de soleil ce qui n’est pas forcément le cas en France. Pour autant, les fruits sont glacés sur les étalages des supermarchés, tous droit sortis des chambres froides. Conclusion : les fruits et légumes sont sans saveur et fades et en prime, chers. Les fruits locaux ont du goût, à condition de ne pas avoir été arrosés de pesticides. Moi, j’achète dans la mesure, du possible mes fruits et légumes au marché. Je prends ce qu’il me faut pour la semaine et les prix ne flambent pas.

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  • Proximité avec la nature
  • Allez, on ne va pas se le cacher ! On aimerait tous avoir un petit potager et la main verte. Acheter les
    produits c’est être proche de la nature et de sa région. On consomme autrement : on connaît son maraîcher à qui on fait confiance. Les relations humaines comptent aussi.

Bon, je vais calmer mon envie de fraises jusqu’au mois de juin prochain (non, je ne suis pas de nouveau enceinte ) et je vais me rabattre sur le pêché mignon de luxe de mon Jules, les châtaignes (humm, c’est trop bon).

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