Vous êtes avec votre Jules depuis quelques temps et vous avez fait connaissance avec sa famille et sa mère. David contre Goliath, choc des titans, pot de terre contre le pot de fer, le duo belle-mère / belle-fille ressemble rarement à Laurel et Hardy.

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Vous allez au repas organisé par votre belle-mère, en week-end voire pire en vacances chez elle. Pas évident d’être gentille, supporter toutes les remarques sans broncher et d’arrondir les angles de cette relation forcée. Toutes les belles-mères ne se ressemblent pas : c’est un spécimen unique.

Il y a plusieurs types de belles-mères :

  • La copine

    Votre belle-mère est une amie. Gentille, attentionnée, votre belle-mère a tout pour plaire. Elle a compris que pour voir souvent son fils, vous êtes la carte à jouer. Adorable, elle a toujours le compliment pour faire plaisir.

    Elle se confie à vous et là, ça peut virer aux longues complaintes « parce que quand il était bébé, Jules était insupportable, il pleurait et s’accrochait à moi : ma présence était indispensable ».

    Faites attention aux messages subliminales de votre belle-mère : de manière gentille, on peut aussi faire passer des messages pas très sympas.

  • La rivale

    Quand votre regard a croisé son regard, il y a eu des étincelles. Votre belle-mère vous a vu comme une rivale, la fille qui va lui voler son bébé d’amour.

    Elle ne cesse de vous envoyer directement ou pas des pics assassins : à son fils « tu as maigri ! tu as travaillé trop et tu ne manges pas assez » à vous « quand il vivait à la maison, il mangeait bien, j’ai toujours fait attention à son équilibre alimentaire et depuis qu’il a quitté la maison, je le trouve affaibli, de grâce, mettez-vous à la cuisine ou il revient à la maison ».

    Votre Jules, dans cette situation, se trouve entre le feu et la glace : sa mère qui le culpabilise et vous déteste et vous, qui ne supportait plus ses remarques et qui, dès que vous partez de chez elle, le harcèle dans la voiture avec un ton assassin « t’as vu ce que ta mère m’a encore dit ».

  • La contestataire

    Vous dites blanc, elle dit noir. Vous aimez les fraises, elle déteste les fruits rouges. Vous aimez la paëlla, elle ne jure que par son cassoulet à la graisse d’oie (sympa quand on fait une heure de sport dans la semaine, cela est réduit en fumée).

    Elle connaît tout et a un avis sur tout, même sur ce qu’elle ne connaît pas. Elle est agaçante car elle vous remet en place en moins deux et ce, devant tout le monde.

    Vous vous bouillonnez tel le Stromboli en éruption et vous hésitez à rétorquer de peur de votre belle-mère et Jules vous tombent tous les deux à bras raccourcis.

Conseils de survie :

Gardez une juste distance. Même si vous êtes en de bons termes, la belle-mère n’est généralement pas une confidente, ni une seconde mère. Si vous vous détestez, ceci est encore plus vrai.

S’envoyer des pics en franche camaraderie, non merci ! Comme on dit « loin des yeux, loin du cœur », avec votre belle-mère, c’est vital.

Sachez-vous contrôler. A la moindre petite remarque, ne bondissez pas telle une lionne. Il faut rester objective : si c’était votre maman qui vous avez cette remarque, vous l’auriez pris comment.

Et là, vous me répondez : « oui, mais c’est ma mère ». Certes, mais votre belle-mère est humaine (si, si je vous assure, sous cette carapace de monstre, il y a un petit cœur qui bat) et parfois, elle donne juste trop souvent (=constamment) son avis.

Ne vous laissez pas faire tout le temps. Plus facile de se taire que de lui envoyer une remarque épicée et de lui clouer le bec. Mais vous n’êtes pas Cosette non plus !

Jules n’est pas responsable des propos de sa mère : alors cessez de vous en prendre à lui. Votre belle-mère aura réussi ce qu’elle souhaitait : créer la discorde dans votre couple.

A vous de faire échouer son plan machiavélique !

Même si votre doux rêve est qu’elle se retrouve coincée dans la prison de Prison Break, allez, courage, une belle-mère, on est obligé de faire avec !