Ce week-end, mon chéri me dit:  » Et si nous allions voir le nouveau film de Danny Boyle?  » Je lui demande de quoi ça parle. Il me répond: « D’un jeune garçon qui a gagné au « Qui veut gagner des millions ?  » indien. »Dans ma tête, je me demande comment réaliser un film de deux heures uniquement basé sur un jeu télévisé. Bon finalement, je me lance et nous y allons.

affiche slumdog Millionnaire

Le réalisateur britannique Danny boyle, le papa de Trainspotting ou de 28 jours plus tard , a été consacré Meilleur réalisateur aux derniers Golden Globes ( le 12 janvier dernier) pour ce film qui en a reçu trois autres : meilleur film dramatique, meilleure bande originale et meilleur scénario.

Ce film en également très bien noté par les critiques cinéma.

Slumdog millionnaire est issu d’un roman écrit par Vikas Swarup intitulé  » Les fabuleuses aventures d’un  Indien malchanceux qui devient millionnaire. »

Jamal slumdog Millionnaire

Le synopsis:

C’est l’histoire d’un jeune homme, Jamal Malik, qui alors qu’il n’est âgé que de 18 ans gagne au célèbre jeu « Qui veut gagner des millions? ». Vous me direz et alors ? Cela peut arriver. Oui mais le souci est que ce jeune garçon est issu des bidonvilles de Mumbaï et que rien ne le prédestine à cette victoire. Alors qu’il n’est plus qu’à une seule question pour gagner les 20 millions de rupies et est en passe de devenir millionnaire, jamal est enlevé par la police, persuadée que celui-ci a triché d’une quelconque manière que ce soit.

enfant slumdog Millionnaire

Jamal est alors obligé de justifier chacune de ses réponses et d’expliquer d’où il tire toutes ses connaissances alors qu’il n’est pas, voire peu, allé à l’école. C’est alors que commence la formidable histoire de trois adorables enfants pauvres vivant dans un bidonville qui doivent jongler avec ruse et débrouillardise afin de survivre dans ce monde plein d’injustice et de malfrats. Il nous fait le récit de sa « tendre » enfance: sa vie dans la rue, ses histoires de famille, sans oublier sa grande histoire d’amour avec une jeune fille qu’il n’a pas cessé de perdre. Tout ceci permettra peut-être de répondre à la grande question : « Comment ce jeune garçon a-t-il réussi à être en finale d’un jeu télévisé? »

Mon avis:

Les perpétuels flashbacks entre le jeu télévisé , son arrestation et la vie du garçon sont formidables et nous permettent de comprendre comment ce « pouilleux » des bidonvilles a pu répondre à toutes ces questions. Je pourrais résumer ce film en disant que c’est un conte à la Dickens. J’ai été touchée, non pas par la photographie (film à petit budget oblige) , mais par la touche indienne que le réalisateur a parsemée tout au long du film. Tout ceci est soutenue par une formidable bande originale. C’est un film plein de tonus et qui nous tient en haleine.

Depuis sa sortie, Slumdog Millionnaire est acclamé partout où il passe. Sauf en Inde notamment dans les bidonvilles où les gens préfèrent dépenser leurs roupies dans les blockbusters bollywoodiens plutôt que dans cette perle. De vives critiques sur l’image qu’offre le réalisateur de ces espaces. Moi j’en attend beaucoup à savoir qu’il sera présenté aux Oscars.

J’avais oublié de vous parler du compositeur de la bande originale : A. R Rahman , qui est le premier Indien à avoir reçu une récompense. une bonne partie de l’équipe du film est issu de bollywood sauf l’acteur principal incarnant Jamal malik, Dev Patel,  qui est britannique que l’on a pu voir dans la série télévisée « Skins ».

Alors, rendez-vous, le 22 février prochain, où ce film n’a rien que 10 nominations dont trois rien que pour la musique et la chanson et notamment il est en course pour la prestigieuse statuette avec seulement cinq autres films. Gook luck …..