Je ne souffrirai plus par amour – Lucìa Etxebarria – traduit de l’espagnol par Maïder Lafourcade – 7,40 euros.

On cherche toujours des réponses aux questions existentielles pour nous, la gente féminine, sur les relations hommes/femmes et nos relations amoureuses indéniablement compliquées digne d’un scénario cinématographique.

couverture de je ne souffrirai plus par amour

Ce livre aussi légé que la plume de Lucìa Etsebarria traite 3 lourds sujets : Souffrir par amour, comment renforcer l’estime de soi et la télévision comme prescriptice de comportements.

Prenant des exemples sur ses propres histoires et sur celles de ses proches, elle déroule de manière déconcertante nos comportements néfastes pour notre bonheur.

Une vraie illumination grâce à son écriture directe et simple avec une touche d’autodérision qui atténue le choc de ces vérités. Le livre commence par un test préliminaire pour savoir si vous en avez réellement besoin qui nous met tout de suite dans une bulle d’intimité avec Lucìa.

Et si on en finissait avec la tyrannies des sentiments ?

Décidée à ne plus souffrir par amour, Lucìa Etxebarria vol dans les plumes de Cupidon et tord le cou, avec un enthousiasme communicatif, à la dépendance émotionnelle et au grand mythe occidental de l’Amour éternel !

D’Anna Karénine à Carrie Bradshaw, d’Oedique aux héros de sitcoms, aucun stéréotype aucune idée reçu ne résiste à l’humour dévastateur de cette impertinent magicienne du coeur.

Bien plus qu’un essai féministe et engagé, Lucìa Etxebarria signe un livre-thérapie décapant où l’on apprend enfin à ne plus souffrir inutilement par amour « 

Lucìa est journaliste et romancière. Elle a à son actif une biographie de Courtney Love, Amour Prozac et autres curiosités, Beatriz et les corps célestes ( Prix Nadal en 1998), De l’amour et autres mensonges (Prix primavera en 2001), Aime-moi, por favor, Un miracle en équilibre (Prix Planeta en 2004) et Cosmofobia.

Une vraie réussite servie avec une plume bien trempée, moderne et pleine d’humour. Maxence Layet de Psychologies Magazine.