Après les it-bags et les it-shoes, voici que la lunetterie devient le nouveau fer de lance des créateurs, qui savent voir là un créneau plus que porteur parce qu’accessible au plus grand nombre. Plus besoin de mettre un rein en gage pour accéder à la propriété d’un produit griffé Dior ou Chanel, un petit tour chez son opticien et l’affaire est faite.

Comment ne pas craquer, alors que tout est savamment orchestré pour nous donner envie ? Comment résister, alors que les modèles se renouvellent à vitesse grand V et qu’il est inconcevable de porter les solaires de l’année dernière ou les lunettes de vue d’il y a trois ans – trop datées ?

Créative, désirable, technique souvent, la lunette griffée devient must-have et les égéries prêtent leur visage pour mettre en valeur les délicieuses montures.

Elisa Sednaoui incarne le raffinement des modèles Chanel Eyewear :

Elisa Sednaoui pour Chanel eyewear

Freja Beha Erichsen apprivoise des corbeaux dans l’inquiétante campagne Tom Ford Eyewear automne-hiver 2010/2011 :

Freja Beha pour Tom Ford Eyewear

Kate Moss succède à Gisele Bündchen pour Vogue Eyewear dans la campagne printemps-été 2011… :

Kate Moss pour Vogue eyewear

Mais avant de voir ces lunettes médiatisées et portées par les plus grandes stars et les fashionistas du monde entier, il faut d’abord… les mettre au point ! La fabrication de ces objets de désir est le monopole de quelques groupes qui multiplient les licences : DKNY, Ralph Lauren, Chanel, Prada, par exemple, font partie du portefeuille de Luxottica, tandis que Marchon s’occupe de Fendi, Calvin Klein, Lacoste, etc. Ainsi, créatifs, industriels et artisans lunetiers s’allient pour élaborer des modèles à la pointe de la technologie et de la mode.

Un exemple ? La collaboration de Cutler and Gross et de la Maison Martin Margiela prépare de belles émotions avec la collection Ligne 8, sobre mais typée :

Martin Margiela-Cutler and Gross

Qui n’a pas (encore) ses lunettes ?