A l’heure de décider de son orientation professionnelle, il est parfois bien difficile de faire un choix.
La peur de se tromper face à un tel enjeu, le manque de motivation ou encore l’absence de soutien familial sont des points qui rendent l’orientation compliquée à gérer.
Les missions locales pour les demandeurs d’emploi de moins de 26 ans, les conseillers d’orientation dans les lycées et les centres d’orientation professionnelles aident les jeunes à trouver leur voie.
Zoom sur une idée métier « réservée » à la filière littéraire : la profession d’orthophoniste.
L’orthophoniste, une spécialiste du langage et de la langue française
La filière littéraire est celle que l’on dit avoir le moins de débouchés. Pourtant, les universités sont toutes ouvertes pour les littéraires, tout comme les classes préparatoires, pour les meilleurs éléments.
De plus, les titulaires du bac L peuvent aller en droit, en écoles d’infirmières, passer des concours de la fonction publique.
Le concours d’orthophoniste est un concours accessible aux bacheliers. Très sélectif, le pourcentage de réussite du concours est sous la barre des 20%.
Il est composé de deux épreuves d’admissibilité et deux épreuves d’admission, dont un oral devant un jury. Il n’existe que quinze écoles d’orthophonistes en France, pour une formation se déroulant sur quatre années.
Pourtant, en préparant sérieusement et avec détermination ce concours, il est possible de le décrocher après plusieurs passages.
Le métier orthophoniste demande une parfaite maîtrise de langue française. Ce professionnel est un technicien de la langue : il corrige également la dyslexie, la dysorthographie ou la dyscalculie.
La prise en charge peut durer plusieurs années à raison d’un rendez-vous par semaine.
Aujourd’hui, cette profession est très prisée : toutes les communes en France n’ont pas d’orthophoniste et le délai d’attente peut dépasser un an, avant un simple bilan orthophonique.
Un métier relationnel au service des autres
Quand on pense au métier d’orthophoniste, on voit le professionnel qui apprend aux enfants à bien prononcer différents sons, au sein de son cabinet médical. Pour autant, cela ne représente qu’une partie des orthophonistes.
Des adultes peuvent consulter ces spécialistes, après une amnésie, un accident ou pour corriger un défaut de langage, qui date de l’enfance.
Les orthophonistes peuvent être salariés de structures médicales comme un hôpital, une maison de retraite, un IME (institut médico-éducatif pour des enfants handicapés) ou une MAS (maison d’accueil spécialisée).
Face à ce large public, il est impératif d’avoir une aisance relationnelle importante et une grande capacité d’adaptation.
La patience est une qualité essentielle, car les progrès de l’enfant ou l’adulte sont progressifs et demandent un travail de fond, pour l’orthophoniste.
