Il y a peu, on m’aurait dit « Antony Ansquer, L’Année de l’île, tu connais ? ».

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« Ben, non… », aurais-je bêtement répondu.

Et pourtant… Ce livre est un véritable régal. Et même à 24 balais je prends toujours autant de plaisir à lire les livres catalogués « jeunes adultes ». C’est vrai, quoi, je suis une jeune adulte, non ?

Bon, je reconnais que l’excuse ne fonctionne pas trop quand je m’achète des Claude Ponti (vous savez, ces livres pleins de poussins…quoi ? vous ne connaissez pas Blaise le poussin masqué ? )… Blaise à part, nos moutons revenus et la parenthèse fermée, je vais essayer de parler de mon sujet et de ne pas trop m’en éloigner.

Paru aux éditions Mangeclous (super petit éditeur indépendant basé sur Lorient. Il faut soutenir les petits éditeurs!!), L’Année de l’île est le premier roman d’Antony Ansquer.

Et, bande de petites veinardes, le tome 2 vient de paraître en septembre. Si c’est pas de la chance, ça…

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Revenons aux prémices de ma rencontre avec les éditions Mangeclous (si vous avez un cadeau à faire à une petite nièce, ils ont des livres vraiment sympas). Assemblée générale 2007 de la biblio où je suis bénévole. On rencontre Anne Perrin, l’éditrice de L’Année de l’île.

Elle nous fait un petit topo alléchant qui me met l’eau à la bouche : une dictature force tous les jeunes, une fois atteint leurs 17 ans, à passer une année entière sur une île. Sans lecteur MP3 ni Converse, cela s’entend.

Quelques mois plus tard, je me rends au festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo et je tombe avec bonheur sur le stand des éditions Mangeclous. Partie pour n’acheter qu’un seul livre, j’en ressort avec deux, évidemment (…sur ce stand. Ma livromanie me pousse à quelques excès déplorables).

En plus, Antony Ansquer a une bonne tête et il est vachement sympa (même s’il pleut une fois de plus et qu’on en a ras la patate de ce temps pourri). Raison de plus pour acheter L’Année de l’île !

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Bref, arrivée chez moi, à Brest, j’attaque le tome 1 (entre deux livres critiques pour le mémoire de Master 2). Et là, surprise, je suis complètement happée dans cette histoire qui mêle aventure, amour, rivalités, amitié, et trois tonnes de suspense.

Ejecté au fond des oubliettes le mémoire…

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Je vous résume : Aylan a tout juste 17 ans. L’histoire débute au décollage des avions vers l’île, destination imposée par l’Entitée (une dictature) pour tous les jeunes de cet âge pendant un an.

Un an pendant lequel il faudra survivre et apprendre à vivre avec les autres. L’année de tous les dangers mais aussi de toutes les expériences. Dès les premiers instants de cette aventure, Aylan repère la belle Nolwën pour laquelle il a un sacré béguin.

Mais la jeune fille s’est mise sous la protection d’une armoire à glace, pas très futée semble-t-il. Quoi qu’il en soit, un groupe se forme à l’arrivée sur l’île : Loristan, Loanne, Elouand, Galaad, Eva, Léodagan et quelques autres.

Un groupe que l’on va suivre, nous, lecteurs, pendant 365 jours, entre solidarité, amour, tensions et ce, jusqu’à ce que règne parfois la terreur la plus totale. Koh-Lanta sans équipe télé pour vous refiler des cocktails de vitamines en douce.

Survivor avec des morts. Mais ne vous inquiétez pas, ça finit bien (logique, sans quoi il n’y aurait pas de deuxième tome…).

Pour info, sachez que le premier tome de cette future trilogie s’est vendu à 7000 exemplaires, qu’il fait 354 pages et coûte 14 euros (un bon investissement, il n’y a pas de doute).

Pour ce qui est du deuxième tome, je file l’acheter ! Blaise le poussin masqué aussi !